Au volant de son bus ou de son car, le conducteur routier de voyageurs assure le transport de personnes dans le respect des règles de sécurité. Ponctuel, courtois et serviable, il met son sens relationnel au service de ses passagers.
Ses missions
Le conducteur routier exerçant dans le domaine du transport de personnes travaille à bord d'un véhicule de plus de neuf places. Il peut être amené à conduire un autobus, pour les transports urbains, ou un car pour toutes les missions de transports scolaires, de dessertes locales ou régionales ou de transports occasionnels et touristiques. Ramassages d'enfants, voyages organisés, navettes… Il travaille au contact de différents publics auprès desquels il exerce des fonctions d'accueil, de renseignement, de gestion des bagages voire de vente de billets. Son professionnalisme et son sang-froid lui permettent de réagir de façon adéquate aux situations inattendues, qu'il s'agisse de problèmes techniques, d'urgences médicales ou de contretemps logistiques. Ponctuel, il réalise ses trajets en respectant le temps imparti, tout en tenant compte de la réglementation en vigueur sur le temps de conduite, de pause et de repos.
Sa formation
Après la troisième, on peut suivre un CAP Agent d'accueil et de conduite routière, transport de voyageurs sur deux ans, un CAP Conducteur du transport routier interurbain de voyageurs sur un an ou un Bac pro Transports en commun sutr trois ans. Des organismes comme l'Aftral ou l'Ifrac, éligibles au CPF, délivrent également des titres professionnels (TP) Conducteur du transport routier interurbain de voyageurs. L'exercice du métier est bien évidemment soumis à l'obtention d'un permis D (conduite de véhicules affectés au transport de personnes comportant plus de 8 places assises outre le siège du conducteur), passé avant ou pendant la formation.
Rémunération et évolution
En début de carrière, le conducteur routier de voyageurs perçoit en moyenne 1 500 € brut par mois auxquels s'ajoutent des primes pour la conduite de nuit, le dimanche et les jours fériés. En raison du grand nombre de départs à la retraite prévus dans les années à venir et de la multiplication du nombre de lignes sur le territoire national, le métier offre de belles perspectives d'embauche dans le secteur public. Dans le privé, la difficulté à recruter que rencontrent les entreprises de transport est aussi une belle promesse de débouchés. Horaires décalés et conditions de travail difficiles sont en effet un frein pour beaucoup. Mais le métier offre aussi des perspectives d'évolution, notamment vers des postes de chef de ligne, de contrôleur ou d'inspecteur.